mardi 27 avril 2010

Biographie d'Armand Vaillancourt

Surtout connu comme sculpteur, Armand Vaillancourt s’est aussi révélé par le dessin, la gravure et la peinture, exploitant les possibilités esthétiques d’à peu près toutes les techniques et tous les matériaux. L’artiste exprime ses idées par son œuvre, dénonçant l’injustice, la violence et le racisme. Amoureux inconditionnel du Québec, reconnu hors de nos frontières, il a préféré son pays à la fortune. Près du public et soucieux de voir les jeunes développer leur potentiel artistique et leur liberté d’expression, il leur offre, depuis cinquante ans, des ateliers de création spontanée.

Armand Vaillancourt est né à Black Lake, en 1929. Il a étudié à l'École des beaux-arts de Montréal. Dès le début de ses études en arts, il cherche sa voie, observe le travail des autres, tout en voulant se distinguer. En pétrissant la glaise, il se découvre une passion pour la sculpture. Mais les murs, les matériaux sont trop étroits pour lui. Il sort de l'école et transporte l'art dans la rue. Dès sa première création, L'Arbre de la rue Durocher (1953-1955), il fait éclater le cadre de la sculpture et des arts de son époque, devenant vite un personnage légendaire.  Pionnier de l'affirmation artistique québécoise, il réalisera des créations marquantes, non seulement parce qu'elles dégagent une liberté formelle, mais en même temps parce qu'elles fixent le contexte qui les a fait naître.
Armand Vaillancourt a créé plus de 3 000 œuvres. Parmi ses pièces monumentales, mentionnons le monument contre la guerre à Chicoutimi (1959); L'Humain, une sculpture commandée par l'École des arts et métiers d'Asbestos (1963); Justice !, sculpture-fontaine contre l'apartheid au Palais de justice de Québec (1980); El Clamor, monument en hommage aux peuples latino-américains à Santo Domingo, en République dominicaine (1985), sans oublier la sculpture-fontaine pour l'Embarcadero Plaza de San Francisco (1967-1971). Au cours des années 1990, l’artiste s'attaque à des œuvres d'envergure plus modeste qui tendent à harmoniser nature et sculpture.

Armand Vaillancourt a reçu le prestigieux prix Paul-Émile-Borduas, l’un des Prix du Québec, en 1993, et plusieurs autres distinctions artistiques au Québec, au Canada et aux États-Unis.


Source: http://www.ordre-national.gouv.qc.ca/recherche_details.asp?id=552

mardi 20 avril 2010

Biographie de Claude A. Simard

Claude A. Simard est né à Québec en 1943. Il a fait ses études au Ontario College of Art de Toronto et apprentissage auprès de la British Motors Corporation en 1965. Il a fait carrière en communications à titre de graphiste et d'illustrateur, d'abord à l'emploi de la Maison Simons (1966/1973) et ensuite à son propre compte sous la raison sociale Communikart (1973/1984). Il a été professeur titulaire et ensuite agrégé à l'université Laval (1984/2001).
Claude A. Simard peint depuis une trentaine d'années. Sa première exposition-solo a eu lieu chez Zannetin à Québec en 1974. Depuis, ses toiles ont été présentées dans plus de 25 expositions solo à travers le Canada et à l'étranger. Il a exposé à l'Orangerie de Bagatelle, à Paris en 1991. Ses plus récentes expositions ont été présentées à la Galerie Walter Klinkhoff, Montréal, en 2001/02, chez Masters, à Calgary, en 2000 et 2005 ainsi que chez Roberts, à Toronto en 1998.
Claude A. Simard est l'auteur de 50 sérigraphies éditées depuis 1974. Il a réalisé huit timbres pour Postes Canada, Esso et de la Ville de Ste-Foy.
La très grande majorité des toiles de Simard ne sont pas des œuvres de représentation factuelle. Au contraire, l'artiste les invente dans l'atelier, faisant appel à son imagination et à la mémoire des jardins qu'il aime, de ses voyages et des êtres qui lui sont chers.

Biographie d'Isabelle Collerette


Native de Chicoutimi, Isabelle Collerette s’intéresse à la peinture et au dessin dès son plus jeune âge. À l’âge de douze ans, elle reçoit sa première boîte de peinture à l’huile: c'est à ce moment que le désir d'en vivre prend forme.

Au cours de son adolescence, Collerette suit des cours de dessin et de peinture auprès de différents professeurs, pour finalement compléter un baccalauréat en peinture à l’Université du Québec à Chicoutimi en 1992.

Isabelle Collerette participe à plusieurs expositions collectives. Le graphisme, l’illustration et l’enseignement l’occupent pendant un temps avant qu’elle se remette à la peinture de façon plus intensive avec beaucoup de bonheur.

On retrouve maintenant le travail d’Isabelle Collerette à la galerie La Corniche à Chicoutimi, à la galerie Yvon Desgagnés à Baie St-Paul, ainsi qu'à la galerie Chien d'Or à Québec.

Biographie de Mario Bouchard

Né à St-Urbain, Québec, en 1951, Mario Bouchard a grandi dans la belle vallée du Gouffre dans Charlevoix.  Dès son jeune âge, il fit la découverte d’un monde fabuleux qui prenait naissance sur sa feuille de papier, à l’aide d’un simple crayon de bois guidé par une main d’enfant inexpérimentée mais prometteuse.  Attiré par les Beaux-Arts, ennuyé par le travail scolaire, il cherche à développer ce talent naturel si satisfaisant.  C’est à l’adolescence, au moment où ses moyens financiers le lui permettent, qu’il réalise ses premières expériences avec un nouveau médium : la peinture à l’huile.  Plusieurs années passent et en 1986, il met fin à une carrière en administration, qui lui laisse peu de liberté, pour se vouer entièrement à son art.  Autodidacte, il perfectionne et personnalise sa technique.
Le style naturel et vibrant de Mario est un beau pacte émotionnel. Son respect pour le paysage est profond et fidèle.  Les scènes de Charlevoix et du Saguenay, pour la qualité de la lumière, sont pour lui une source constante d’inspiration.  Cette merveilleuse lumière tombe sur le fleuve ou la rivière, qui enveloppe montagnes et vallées, l’incite à tout capturer sur toile avant que tout change et disparaisse.  Le choix de ses sujets permettent au spectateur d’établir un rapport constant entre ses tableaux.  De préférence à des détails précis de la scène, il donne libre cours à ses pinceaux pour converger vers de paisibles moments, tout en laissant interpréter les détails par le spectateur, pour ainsi créer une familiarité avec le tableau.  De plus en incluant l’existence de l’homme dans ses paysages: tels; maisons, patriarche bâtiments, vieille bicyclette ou sentier dans un jardin paisible, le tableau invite la participation de l’observateur au récit.
Ce sont ces moments intimes qui nous soulagent de la complexité de la vie.  Son art pur et simple nous révèle son amour de la vie.
                        Biographie par Jean-Claude Veilleux

Biographie de Marie Laberge


Marie Laberge est née en 1929 à Québec et elle s’est fait connaître par ses tableaux et ses poèmes.  Elle a étudié à l’École des Beaux-Arts de Québec et détient une licence en nursing de l’Université Laval. Pendant deux ans, elle a dirigé un atelier de création au Centre hospitalier Robert-Giffard; elle a aussi enseigné les arts visuels aux enfants, aux adolescents et aux adultes.
En plus d’avoir participé à plus d’une trentaine d’expositions, Marie Laberge a déjà publié sept recueils de poèmes.

« Mes personnages tentent de se délivrer de la peur, de l’inconnu, de l’angoisse de l’inconnu. Ils voudraient n’avoir plus de poids. Je voudrais saisir en eux la minute de vérité, la seconde fugace de l’amour; capter à travers eux, l’instant fugitif. C’est la seule éternité qui demeure à notre portée. »                                                                                                   
Marie Laberge

Marie Laberge expose à la galerie d’art la Corniche depuis plus de 30 ans.

vendredi 16 avril 2010

Biographie Léon Bellefleur

Pour Léon Bellefleur (1910-2007), le surréalisme est d’abord une porte qui donne accès à un univers où les réalités se fondent dans une nouvelle vision du monde.

Il s’intéresse au surréalisme dès le début des années 1940. La peinture est alors une véritable passion, mais ses obligations familiales l’empêchent de s’y consacrer entièrement, ce qu’il se hâtera de faire en 1955. Si Bellefleur a pu contenir sa passion pour la peinture jusque là, c’est que son contact quotidien avec les enfants a nourri son art d’une manière aussi fondamentale que ses lectures et contacts avec d’autres créateurs. Il a trouvé chez les enfants du primaire une dimension essentielle à sa démarche picturale : la spontanéité.

Cet artiste passionné et curieux a puisé son inspiration à plusieurs sources. Outre le surréalisme et les enfants, la littérature et la poésie ont profondément marqué sa peinture. Pour Léon Bellefleur, c’est le sous-entendu qui importe. Sa méthode de travail en constitue le meilleur exemple. Il commence toujours un tableau sans idée préconçue, à la manière automatiste. Puis il observe, se laisse imprégner par les premières formes et intervient à nouveau, guidé par ce qu’elles lui suggèrent. Sa démarche donne lieu à une révélation, celle du subconscient, comme si l’on déchirait le voile d’un monde imaginaire, mystérieux et secret pour entrevoir un univers transitoire entre la réalité physique et psychique.

Après avoir tenté diverses expériences entre des espaces construits avec rigueur et d’autres fluides, l’artiste atteint un équilibre : les couleurs et les textures s’étalent avec justesse dans une plénitude plastique saisissante. Au cours des années ’80, Bellefleur mène son expression vers une dimension plus aérienne où le motif s’impose.

Biographie de Gilles Jobin

 Né à Arvida en 1942, Gilles Jobin vit maintenant à Chicoutimi. Il dessinait et peignait déjà à l'âge de 12 ans. Encouragé par ses professeurs au secondaire, il étudia à l'École des Beaux-Arts de Québec (1959-66). Il présente ses œuvres depuis 1972 et plusieurs de ses toiles ont servi d'illustration à la couverture de publications universitaires chez Gaëtan Morin, Éditeur.

Gilles Jobin parle avec son pinceau. Il nous offre un dessin simple et précis qui nous entraîne dans un monde fascinant dont les personnages vulnérables nous touchent. Il aime inventer de jeunes personnages bien souvent androgynes, dont les visages aux lignes épurées, souvent immobiles, ont les yeux qui posent des questions ou encore fixent un point précis…

Pour Gilles Jobin, l'important est de transmettre une émotion, sa propre émotion qui sera à son tour ressentie par la personne qui regarde la toile. Il nous présente donc des décors simples et dépouillés, un arbre, une clôture, un nuage… une peinture introspective ou chaque couleur a son importance.

Le tranquille univers de Gilles Jobin est un monde du regard, un monde interrogatif où l'on perçoit quelquefois un curieux mélange de bonheur et de mélancolie.

Biographie d'Helmut Gransow


Ce peintre québécois d’origine allemande occupe une place non négligeable dans le milieu de l’art paysagiste. À la fin des années 1970, et tout au long de la décennie suivante, Helmut Gransow a connu un succès retentissant auprès des collectionneurs. Le paysage tient une place de choix dans sa peinture mais on remarque un changement notable dans son approche, à la jonction des décennies 1970 et 1980. Sa palette s’éclaircie considérablement, les tons deviennent lumineux et les verts s’enrichissent, donnant à ses paysages de multiples résonances à la fois fines et voluptueuses.

La profondeur apparaît ainsi comme la pierre angulaire du langage plastique de Gransow, qui l’exploite toutefois différemment selon le sujet.

Gransow a su trouver une forme de représentation qui, tout en demeurant dans les paramètres de la tradition, exprime une vision personnelle à travers une palette de couleurs qui résonne de nuances uniques.

Biographie de Fernand Toupin

Fernand Toupin est né en 1930. Sa carrière débute réellement en 1954. Sa peinture n'est pas sans audace. On le constate dès le début des années 50. Peut-être est-il celui qui, dans le groupe initial des plasticiens qui comptait en outre Louis Belzile, Jauran (Rodolphe de Repentigny) et Jean-Paul Jérôme, pousse le plus les limites avant-gardistes. 

À cette époque, la peinture de Fernand Toupin oscille entre une facture très épurée marquée par une influence certaine de Mondrian, l'artiste utilisant parfois des supports qui brisent la forme rectangulaire traditionnelle.  

Dès le début des années 60, sa peinture prend une direction tout à fait différente: la matière devient abondante. Toupin se détache alors de la philosophie picturale propre aux plasticiens en préconisant un langage suggestif, et fait notamment  usage de matériau telle la poussière de marbre agglomérée, laquelle se couvre ensuite de pigments acryliques  affirmés. Tantôt très vigoureuse et contrastée, les teintes des tableaux de Toupin nous étonnent ensuite par la subtilité des dégradés et la sensibilité des formes qu'elles accompagnent.

Biographie de Dominiques Desmeules

Artiste de Chicoutimi, Dominique Desmeules utilise l'acrylique pour créer ses oeuvres. Tout le domaine végétal fait partie de son inspiration : les feuillages, les fleurs, le lichen sur les rochers…

Des semis à la floraison finale, elle aime jardiner du printemps à l'automne. Cela l'amène à observer l'ombre et la lumière ainsi que le mouvement occasionné par le vent dans les "belles talles de fleurs".

La photographie permet à Dominique Desmeules de capter les moments lumineux de son jardin et ce, tout au long de l'année puisque les jardins d'hiver l'intéressent tout autant.

Un léger croquis sur la toile lui sert de point de départ. Passionnée de couleurs, Desmeules aime s'amuser avec elles et ne les craint nullement puisque ces dernières lui permettent de créer le mouvement et la lumière dont elle a besoin dans la finalité du tableau.

Biographie de Claude Hazanavicius

Une forte charge émotive anime les bronzes de Claude Hazanavicius. Né en France au début de la seconde guerre mondiale, l'artiste a vécu la guerre de l'Algérie et se sent particulièrement interpellé par le caractère dramatique de certaines situations. Fixés dans l'ardoise,  ses petits personnages sont dotés d'une forte charge émotive et parfois même anecdotique.  Comme ce trio qui salue à la fin d'une présentation, on peut sentir toute la tension entre la vedette et les acteurs secondaires qui lui tendent la main, mais en vain.
Une œuvre qui n'est pas sans rappeler le milieu du cinéma et de la production vidéo dans lequel évolue l'artiste depuis une quarantaine d'années, à titre de preneur de son. Autodidacte, le besoin d'Hazanavicius de créer lui fait explorer le dessin, la céramique, la gravure et la sculpture, à laquelle il se consacre depuis plusieurs années. À l'école, il sculptait des bustes miniatures dans la craie. C'est en Afrique qu'il se familiarise avec la technique de sculpture à cire perdue. La perspective de sculpter directement dans la cire lui plaît particulièrement puisqu'elle permet l'erreur.

"Les têtes d'Hazanavicius, piquées sur des éclats d'ardoise, ne vous regardent pas, leurs yeux sont tournés vers l'intérieur comme leur bouche est muette, mais elles vous hypnotisent. C'est une poésie de bronze sur ma table de travail." Jacques Godbout

Biographie de Christiane Frenay


 Originaire d'un petit village situé dans le Sud de la France au bord de la Méditerranée, Christiane Frenay (née en 1940)  est d'ascendance catalane. Elle entre à l'École des Beaux-Arts de Perpignan  à 16 ans. Dès 1959, ce sera à l'École des Beaux-Arts de Toulouse jusqu'en 1962 qu'elle poursuivra sa formation.
L'enseignement technique et académique qu'elle a reçu lui permet de s'engager dans le dessin, la peinture à l'huile, la gravure et la sculpture.

Après des études à l'École des Beaux-Arts de Toulouse, elle part vivre en Tunisie où elle travaille pour le Ministère des Affaires Culturelles au Musée de Kef. Elle y restera une dizaine d'années, période durant laquelle elle voyagera énormément. En 1970, elle part s'installer au Canada, à Montréal où il y vit depuis ce temps.

"Qui sont tous ces visages graves qui hantent vos peintures?",  demande-t-on un jour à Christiane Frenay. "C'est moi que je peins, répondit-elle. Je ne peux m'empêcher d'exprimer des interrogations multiples face au monde qui m'entoure, au monde qui est en moi."
Le ton est donné. L'œuvre de Christiane Frenay est avant tout une démarche philosophique, liée à une exigence spirituelle: le pourquoi de tout cela, l'au-delà de tout cela. "Chaque peuple tente à sa manière, à travers des rites, des croyances, des symboles, d'exorciser ce questionnement à la fois angoissant et moteur", ajoute-t-elle.

Christiane Frenay compte plusieurs expositions solo  et collectives partout dans le monde.

Biographie de Berthe Des Clayes

Née à Aberdeen en Écosse (1877, décédée en 1968), Berthe Des Clayes étudie en Angleterre avec B. Herkomer au Bushey School of Art et avec Tony Robert-Fleury et Jules Lefebvre à l'Académie Julian à Paris. Elle vit à Londres de 1906 à 1912 pour s'installer par la suite à Montréal où elle peint le plus souvent des paysages ruraux. Elle voyage et s'installe pour de longs moments  en Angleterre et en France en 1919 et 1920 et enfin en Angleterre de 1922 à 1931.  En 1931, elle s'installe à Montréal pour 20 ans.
Berthe Des Clayes travaille avec beaucoup de bonheur, l'aquarelle, l'huile et le pastel. Elle expose avec les artistes R.C.A. de 1912 à 1947.

*ARCA: membre associé à l'Académie Royale Canadienne.

Ses sœurs: Gertrude (1879-1949), Alice Des Clayes (1890-1968)

Biographie d'Adrien Hébert

Peintre montréalais, Adrien Hébert (né en 1890 à Paris, décédé en 1967 à Montréal) est l'une des figures remarquables du XXe siècle. Délaissant les tableaux religieux, refusant les thèmes folkloriques à la mode, Hébert s'intéresse moins à la grande nature qu'à la vie urbaine et bourgeoise. Dans ses paysages, ses portraits, ses scènes d'intérieur, ses descriptions des rues et du port de Montréal, il s'affirme comme un témoin de son temps, un des premiers peintres québécois de l'époque moderne. L’œuvre d’Adrien Hébert célèbre la modernité et la vie urbaine. Les usines, le port de Montréal, les grues mécaniques, les tramways, les automobiles et la fumée reflètent pour l’artiste le style de vie nord-américain de son époque.

Biographie d'Ann St-Gelais

Depuis les années '80, Ann St-Gelais a abordé plusieurs facettes du domaine des arts en y travaillant comme agent de développement culturel, enseignante et graphiste.

Depuis ce temps, St-Gelais n'a cessé d'avoir une production artistique parallèle à ces divers emplois. On peut qualifier sa pratique de multidisciplinaire puisqu'elle a touché à des domaines aussi variés que le dessin, la peinture, la sculpture, le design, l'installation et l'infographie.

Dans ses huiles, Ann Saint-Gelais est à la recherche constante d'une lumière pigmentaire. Dans ses compositions épurées s'exhale une atmosphère paisible et par son approche intuitive de la peinture, elle puise son inspiration dans sa Mémoire Fossile.

Les œuvres d'Ann Saint-Gelais tentent de traduire l'essentiel du monde réel et nous invite à poser un regard méditatif sur la nature des choses.

St-Gelais, titulaire d'un baccalauréat en enseignement des arts plastiques à l'UQAC, est née en 1950 à Jonquière et vit toujours au Saguenay, et son travail est exposé à la Galerie d'art La Corniche depuis plus de 10 ans.

vendredi 2 avril 2010

Une nouvelle série de tableaux



Après avoir récemment accueilli en ses murs une série d'oeuvres d'artistes actuels, citons notamment Ann St-Gelais, Denis Chiasson et Marie-Ève Cournoyer, c'est au tour d'un ensemble de tableaux au passé plus dense de faire sa place au sein de La Corniche. En effet, des oeuvres telles celles de Léo-Paul Tremblé (Pointe-Bleue, 1966), de Rodolphe Duguay (Paysage, 1947), de Léo Ayotte (sans-titre, 1968) d'Henri Masson (Ferme au pied de la montagne) et de Tex Lecor (Pin jaune, 1980) nous proposent désormais des environnements et palettes de couleur au coeur desquels il fait bon vagabonder.


Pointe Bleue (1966, huile, 6,5 po. sur 8 po.)

Léo-Paul Tremblé



Paysage (1947, huile, 4,5 po. sur 5 po.)


Rodolphe Duguay


Sans titre (1968, huile, 8 po. sur 10 po.)

Léo Ayotte

Ferme au pied de la montagne, Lucerne (huile, 12 po. sur 16 po.)

Henri Masson



Pin jaune (acrylique, 1980, 8 po. sur 10 po.)

Paul Tex Lecor